Ron Howard

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Biographie

Ron Howard, de son nom complet Ronald William Howard, est né le 1er mars 1954 à Duncan, Oklahoma (États-Unis). Réalisateur, producteur, scénariste, et acteur dans sa jeunesse, il est l’un des visages les plus constants et respectés de l’industrie cinématographique américaine. S’il a commencé sa carrière devant la caméra, c’est derrière qu’il a véritablement marqué le cinéma mondial. Et oui, le papa de Bryce Dallas Howard, c’est lui.

Un enfant-star à la télévision américaine

Tout commence très tôt pour Ron Howard. Dès l’âge de cinq ans, il joue dans la série The Andy Griffith Show, où il incarne Opie Taylor, un rôle qui le rend célèbre dans les foyers américains durant les années 60. Sa chevelure rousse devient vite une signature, tout comme son air candide mais éveillé. Il poursuit sa carrière télé avec succès, notamment dans la sitcom culte Happy Days, où il joue Richie Cunningham, jeune homme typique des années 50.

Mais malgré sa notoriété en tant qu’acteur, Ron Howard nourrit une ambition plus vaste : il veut raconter des histoires, les imaginer et les diriger.

Ron Howard réalisateur : d’Hollywood naïf aux chefs-d’œuvre

Ron Howard passe derrière la caméra dès les années 80. Il réalise Splash (1984), une comédie romantique avec Tom Hanks et une sirène, qui rencontre un franc succès. Le ton est donné : des films grand public, bien ficelés, accessibles et souvent porteurs d’émotion.

Dans les décennies suivantes, Ron Howard affine son style. Il signe des œuvres très diverses, toujours portées par un sens du récit efficace. Parmi les plus marquants : Apollo 13 (1995), où Tom Hanks, encore lui, incarne un astronaute dans une mission lunaire qui tourne mal. La célèbre réplique "Houston, we have a problem" devient une punchline générationnelle.

Puis vient A Beautiful Mind (2001), biopic sur le mathématicien John Nash, avec Russell Crowe dans le rôle principal. Le film remporte 4 Oscars, dont celui du Meilleur réalisateur pour Ron Howard. Une consécration pour celui qu’on n’attendait pas forcément dans la cour des grands cinéastes dramatiques.

Ron Howard et les grandes sagas : de Dan Brown à Star Wars

Ron Howard aime les récits ambitieux. Il adapte les best-sellers de Dan Brown, avec The Da Vinci Code (2006), suivi de Angels & Demons (2009) et Inferno (2016), avec Tom Hanks (encore lui) dans le rôle du professeur Robert Langdon. Ces thrillers ésotériques, malgré des critiques parfois partagées, cartonnent au box-office mondial.

En 2018, il est appelé en renfort pour sauver Solo: A Star Wars Story, spin-off centré sur la jeunesse de Han Solo. Le film, au développement chaotique, bénéficie de l’expérience et du savoir-faire de Howard, qui parvient à livrer un long-métrage solide, même s’il reste l’un des moins rentables de la saga. Pas de miracle, mais un atterrissage en douceur.

Imagine Entertainment : la fabrique Ron Howard

Au-delà de ses propres réalisations, Ron Howard est aussi un producteur influent. Il co-fonde avec Brian Grazer la société Imagine Entertainment, à l’origine de nombreux films et séries à succès (Friday Night Lights, Arrested Development, 24, Genius…). L’homme connaît les rouages d’Hollywood sur le bout des doigts et sait s’entourer.

Une figure rassurante et respectée à Hollywood

Avec plus de 50 ans de carrière, Ron Howard est un modèle de longévité et de fiabilité. Ni scandales ni coups de folie, mais une régularité qui force le respect. Son style n’est peut-être pas révolutionnaire, mais il maîtrise l’art du récit classique avec une précision rare. En somme, Ron Howard, c’est un peu le métronome du cinéma américain : discret, stable, mais diablement efficace.

Et si l’on ajoute à cela qu’il a transmis sa passion du 7e art à sa fille Bryce Dallas Howard, elle aussi actrice et réalisatrice reconnue, on peut dire que le cinéma, chez les Howard, c’est une affaire de famille... bien huilée.

Filmographie

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