O. Z. Whitehead
- acteur
- Naissance : 1 mars 1911
- Décès : 29 juillet 1998
- 87 ans
O. Z. Whitehead, né le 1er mars 1911 à New York (État de New York), mort le 1er mars 1911 à Dublin (Irlande), est un acteur américain. En 1933, O. Z. Whitehead débute au théâtre à Broadway (New York), dans la pièce The Lake, aux...
O. Z. Whitehead, né le 1er mars 1911 à New York (État de New York), mort le 1er mars 1911 à Dublin (Irlande), est un acteur américain.
En 1933, O. Z. Whitehead débute au théâtre à Broadway (New York), dans la pièce The Lake, aux côtés de Katharine Hepburn. Jouant régulièrement jusqu'en 1939 sur les planches new-yorkaises, il y participe en tout à neuf pièces et à trois revues. Citons également Hamlet de William Shakespeare en 1936, avec Leslie Howard (qui est aussi metteur en scène et producteur) dans le rôle-titre.
Au cinéma, son deuxième film (après un premier sorti en 1935), l'un de ses plus connus, est Les Raisins de la colère (1940) de John Ford, avec Henry Fonda, déjà croisé à Broadway lors d'une revue représentée en 1934. Il retrouve le réalisateur sur trois autres films notoires, La Dernière Fanfare (1958, avec Spencer Tracy), puis deux westerns avec John Wayne, Les Cavaliers (1959) et L'Homme qui tua Liberty Valance (1962).
Peu après le tournage de son dernier film américain, L'Été magique de James Neilson (avec Hayley Mills), sorti en 1963, O. Z. Whitehead choisit de s'installer définitivement en Irlande, à Dublin (où il meurt en 1998), cette décision étant liée à sa conversion au bahaïsme. Dans son pays d'adoption, il poursuit ses activités au théâtre (notamment à l'Abbey Theatre de Dublin) et au cinéma. Ainsi, il contribue à quelques films britanniques et irlandais (voire à des coproductions), le plus connu étant Le Lion en hiver (1968) d'Anthony Harvey, où il retrouve Katharine Hepburn, aux côtés de Peter O'Toole. Son dernier film (le trente-septième) est un court métrage irlandais sorti en 1997, où il prête simplement sa voix.
À la télévision enfin, entre 1953 et 1995, O. Z. Whitehead apparaît dans vingt-et-une séries (essentiellement aux États-Unis), dont Alfred Hitchcock présente (deux épisodes, diffusés respectivement en 1960 et 1961).
Notons encore qu'en 1966, il crée un prix portant son nom (« O. Z. Whitehead Award »), destiné à encourager les auteurs irlandais de pièces brèves, tel Dermot Bolger, récompensé en 1990 pour Blinded by the Light.
Collaborations
O. Z. Whitehead n'a jamais travaillé 4 fois (ou plus) avec la même personne au long de sa carrière.