Mathilda May
- actrice
- Naissance : 8 février 1965
- 59 ans
- 5 films
Mathilda May, de son vrai nom Karin Haïm, est la fille du dramaturge Victor Haïm, d'origine gréco-turque et sépharade, et de Margareta Hanson, professeur de ballet et chorégraphe suédoise, parents qu'elle qualifie de « mélange de races, du grand n'importe quoi ». À 8 ans, elle annonce à...
Mathilda May, de son vrai nom Karin Haïm, est la fille du dramaturge Victor Haïm, d'origine gréco-turque et sépharade, et de Margareta Hanson, professeur de ballet et chorégraphe suédoise, parents qu'elle qualifie de « mélange de races, du grand n'importe quoi ». À 8 ans, elle annonce à ses parents qu’elle n’aime pas son prénom. Avec leur soutien, elle entame des procédures pour faire modifier son prénom pour Mathilde ; sa mère accepte. Mathilde prendra plus tard le pseudonyme de Mathilda May. Ses parents divorcent, alors qu'elle a 12 ans et sa sœur cadette 5 ans. Après avoir été acceptée au stage de trois mois de l'Opéra Garnier, elle passe un concours interne à l'issue duquel les dix meilleures jeunes danseuses sont sélectionnées et échoue. L'année suivante, elle devient élève du Conservatoire de Paris dans la classe de danse classique de Christiane Vaussard et quatre ans plus tard, à 16 ans, elle obtient le premier prix. Elle ressent cependant un certain ennui dans cette profession. Par curiosité, elle se rend à 18 ans à une audition pour le film Nemo, où l'on cherche « une blonde qui parle anglais »... bien qu'elle ne soit ni blonde et ni bilingue (elle est depuis devenue quadrilingue) ; elle est pourtant acceptée. Le producteur de Nemo, Claude Nedjar, invite ses parents à un dîner, où il leur déclare : « Haïm, ce n’est pas un nom de famille pour faire carrière. J’ai pensé à May ». Ses parents acquiescent. Ses parents lui révèleront plus tard qu'Haïm n'est pas son vrai nom de famille mais le deuxième prénom de son grand-père, Joseph Haïm Lévy. Ce patronyme avait été délaissé au profit de Haïm, nom de plume de son père, lors de la déclaration de naissance. Elle se fait ensuite remarquer en apparaissant dans Les Rois du gag, puis dans le film de science-fiction américain Lifeforce (1985), où elle interprète une extraterrestre. En France, on la remarque dans Le Cri du hibou (1987) réalisé par Claude Chabrol et Trois places pour le 26 (1988) réalisé par Jacques Demy et dont elle partage la vedette avec Yves Montand. Ce dernier film est cependant un échec commercial. En 1989, elle remporte le prix Romy-Schneider, récompensant une jeune espoir du cinéma francophone. Elle apparaît ensuite dans des coproductions internationales comme Naked Tango (1991), ou Devenir Colette (1991) puis dans le polar Toutes peines confondues de Michel Deville où elle donne la réplique à Patrick Bruel. Isabelle Eberhardt, dont elle tient le rôle principal, passe inaperçu. Elle continue néanmoins sa carrière sur le grand et le petit écran, et débute au théâtre en 1994. En 1997, on la voit dans le film américain Le Chacal avec Richard Gere et Bruce Willis. Par la suite, moins présente au cinéma, elle continue d'apparaître régulièrement à la télévision. En 2008-2010, elle se produit sur les planches avec Pascal Légitimus, dans la pièce Plus si affinités. Mathilda May entame une carrière de metteuse en scène dans les années 2010, notamment au théâtre du Rond-Point à Paris où son spectacle Le Banquet lui vaut le Molière du metteur en scène dans un spectacle de théâtre public en 2019.
Filmographie
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