Justin Timberlake
- Casting
Détails
Date de naissance | 31 janvier 1981 |
---|---|
Âge | 44 ans |
Nationalité | |
Filmographie | 6 films |
Biographie
Justin Timberlake est né le 31 janvier 1981 à Memphis, dans le Tennessee, aux États-Unis. Chanteur, danseur, acteur, producteur, entrepreneur, et parfois humoriste à ses heures, Justin Timberlake est un véritable touche-à-tout du divertissement américain. D’abord propulsé au rang d’idole des jeunes avec NSYNC, il s’est rapidement imposé comme un artiste complet, capable de survivre — et même de dominer — dans un milieu où peu parviennent à s’affranchir de leur image d’adolescent à mèche gominée.
Mais derrière les chorégraphies millimétrées et les refrains entêtants, Justin Timberlake a su évoluer vers des sphères plus matures, tant sur le plan musical que cinématographique. Avec un sens aigu du timing, une bonne dose d’autodérision, et surtout une capacité à se réinventer, il a réussi à ne pas devenir un simple produit des années 2000.
*NSYNC et l’explosion de la pop made in MTV
Comme beaucoup d’enfants stars américains, Justin Timberlake commence très jeune, notamment dans The All-New Mickey Mouse Club, aux côtés d'autres futurs phénomènes comme Britney Spears, Christina Aguilera ou Ryan Gosling (oui, tout ce monde-là dans une seule émission). C’est là que se forme le socle artistique qui va nourrir sa carrière : chant, danse, humour, présence scénique… tout est là.
Le grand public le découvre véritablement à la fin des années 1990 avec NSYNC, le boys band qui, avec Backstreet Boys, domine la pop adolescente de l’époque. Des tubes comme Bye Bye Bye ou Tearin' Up My Heart deviennent instantanément cultes, et la silhouette blonde de Justin Timberlake (souvent avec des mèches en spirale mémorables) s’impose comme l’une des plus reconnaissables du groupe.
Mais rapidement, le jeune chanteur montre des signes d’émancipation artistique. Il ne veut pas être simplement le gars mignon qui chante les refrains. Il veut écrire, produire, explorer.
Une carrière solo qui change la donne
En 2002, Justin Timberlake sort Justified, son premier album solo. Produit notamment par The Neptunes et Timbaland, il affiche d’entrée une ambition musicale différente. Exit les refrains sirupeux pour ados, place à une pop teintée de R&B, avec des morceaux comme Cry Me a River et Rock Your Body, qui marquent un vrai tournant. Et cette fois, plus personne ne le voit comme un simple ex-membre de boys band.
Puis vient FutureSex/LoveSounds (2006), considéré par beaucoup comme l’un des albums pop les plus marquants des années 2000. Des titres comme SexyBack, My Love ou What Goes Around... Comes Around inondent les ondes. Le son est plus mature, plus sombre parfois, et surtout taillé pour les clubs autant que pour les charts. À ce stade, Justin Timberlake n’est plus une pop star. Il est une référence.
Les albums suivants, The 20/20 Experience (en deux volumes, en 2013), continuent dans cette veine sophistiquée, avec des morceaux plus longs, plus audacieux, parfois même un peu rétro. Une démarche plus artistique qu'industrielle, saluée même par des critiques qui, au départ, n’étaient pas tendres avec lui.
Justin Timberlake à l’écran : du crooner à l’acteur
Comme si le succès musical ne suffisait pas, Justin Timberlake s’offre une parenthèse cinématographique assez convaincante. Il débute par des rôles modestes, puis se fait remarquer dans Alpha Dog (2006), avant de livrer une performance saluée dans The Social Network (2010), où il incarne Sean Parker, cofondateur de Napster. Charismatique, nerveux, presque toxique, il y révèle une vraie présence à l’écran.
Il continue avec des films comme Friends with Benefits, Inside Llewyn Davis, In Time, ou Palmer, dans des registres variés, prouvant qu’il ne s’agit pas d’une simple reconversion opportuniste. Il n’a peut-être pas l’ampleur dramatique des plus grands, mais il possède un sens du rythme et une intelligence de jeu qui font de lui un acteur crédible — et plus que regardable.
Et il ne faut pas oublier son implication dans le cinéma d’animation, notamment en tant que voix et producteur musical de Trolls, avec le méga tube Can’t Stop the Feeling! à la clé. Parce qu’un peu de paillettes ne fait jamais de mal.
Une image bien maîtrisée (avec quelques accrocs)
Ce qui distingue aussi Justin Timberlake, c’est sa capacité à gérer son image publique avec un certain art de la modulation. Il joue la carte du charme, de l’humour (ses sketchs avec Andy Samberg sur Saturday Night Live sont devenus cultes), mais sait aussi disparaître quand il le faut. Un équilibre délicat entre accessibilité et mystère.
Cela dit, tout n’a pas été parfait. Son comportement lors de la polémique du Super Bowl 2004 avec Janet Jackson lui a valu des critiques persistantes, notamment sur sa gestion de la controverse et sur son silence prolongé. Ces dernières années, il a également été confronté à des remises en question publiques concernant son rôle dans certaines dynamiques de la pop culture des années 2000. Mais là encore, il répond avec un mélange de discrétion et de mea culpa soigneusement calibré.