John Gavin
- acteur
- Naissance : 8 avril 1931 à Los Angeles (États-Unis)
- Décès : 9 février 2018
- 86 ans
John Gavin, né le 8 avril 1931 à Los Angeles (Californie) et mort le 9 février 2018 à Beverly Hills, est un acteur américain et ambassadeur des États-Unis au Mexique de 1981 à 1986. John Gavin est le jeune premier romantique de...
John Gavin, né le 8 avril 1931 à Los Angeles (Californie) et mort le 9 février 2018 à Beverly Hills, est un acteur américain et ambassadeur des États-Unis au Mexique de 1981 à 1986.
John Gavin est le jeune premier romantique de l'après-guerre.
D'une grande beauté, dans la lignée de Cary Grant (moins l'humour) et Rock Hudson, il est choisi par Douglas Sirk (qui consacra Hudson) pour être le héros de deux mélodrames brillants : Le Temps d'aimer et le Temps de mourir, une adaptation d'un roman de Erich Maria Remarque, et Mirage de la vie, où il a pour partenaire Lana Turner. En 1960, il figure en bonne place dans Spartacus de Stanley Kubrick et dans la scène d'ouverture de Psychose d'Alfred Hitchcock.
Partenaire romantique de Doris Day (Piège à minuit), puis de Sophia Loren (Scandale à la cour) et de Susan Hayward (Histoire d'un amour), sa carrière de jeune premier se marginalise dès 1961 et menace de sombrer dans la mièvrerie, car il est régulièrement associé à Sandra Dee, notamment dans Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, une adaptation parodique de Shakespeare où il joue un Roméo devenu le fils d'un ambassadeur russe. John Gavin accepte alors des rôles plus diversifiés. Il interprète, en 1967, le rôle-titre dans Pedro Páramo, un film mexicain réalisé par Carlos Velo d'après le roman éponyme de Juan Rulfo, puis accepte d'être Hubert Bonisseur de La Bath dans Pas de roses pour OSS 117 du Français André Hunebelle en 1968 et, l'année suivante, fait partie de la distribution internationale de La Folle de Chaillot, tourné en Grande-Bretagne, ce qui constitue son baroud d'honneur. Il ne tournera plus ensuite qu'une poignée de films pour le cinéma, d'horreur en général, dont La casa de las sombras au côté d'Yvonne De Carlo en 1976.
Cependant, en 1971, les producteurs de James Bond annoncent que Gavin, (bien que de nationalité américaine, ce qui est contraire au cahier des charges de la société Eon, qui veut que Bond doit être interprété par un britannique ou venant d'un pays membre du Commonwealth) succèdera à George Lazenby dans le rôle-titre mais finalement, à la suite des démarches de David Picker de United Artists, c'est Sean Connery qui reprendra le rôle pour Les diamants sont éternels. Malgré tout, il reçut son cachet sans avoir joué, ainsi que l'explique le coproducteur Albert R. Broccoli dans ses mémoires When The Snow Melts. En 1973, Sean Connery refusant définitivement de revenir pour le James Bond suivant, Vivre et laisser mourir, John Gavin est à nouveau pressenti parmi d'autres comédiens, mais cette fois, le coproducteur Harry Saltzman estime que sa nationalité américaine est un problème et le rôle est donc attribué à Roger Moore.
Dans la version française de Pas de roses pour OSS 117 contrairement à ses prédécesseurs Kerwin Mathews et Frederick Stafford, John Gavin est doté d'une voix à l'accent américain.
Sa carrière à la télévision s'avère très décevante : des participations à Mannix, La croisière s'amuse et, plus tard, L'Île fantastique et Pour l'amour du risque (ses deux derniers rôles). Seule exception notable : il prête ses traits pour incarner Cary Grant dans la biographie télévisée de Sophia Loren, avec celle-ci dans son propre rôle.
Collaborations
John Gavin n'a jamais travaillé 4 fois (ou plus) avec la même personne au long de sa carrière.