François Reichenbach

  • réalisateur

 

  • Naissance : 3 juillet 1921
  • Décès : 2 février 1993
  • 71 ans

François Reichenbach, né le 3 juillet 1921 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et mort le 2 février 1993 dans cette même commune, est un cinéaste franco-suisse de documentaire et collectionneur de masques mexicains. C’est le seul réalisateur de films documentaires à avoir été primé...

François Reichenbach, né le 3 juillet 1921 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et mort le 2 février 1993 dans cette même commune, est un cinéaste franco-suisse de documentaire et collectionneur de masques mexicains. C’est le seul réalisateur de films documentaires à avoir été primé aux festivals de cinéma de Locarno (1962), de Cannes (1964), de Tours (1956), d’Édimbourg (1956). Il reçoit l’Oscar du meilleur film documentaire (1970) et l’Académie française le récompense pour l’ensemble de son œuvre en 1987. Sa vie sera sans cesse portée par cette volonté de filmer des corps, des paysages sauvages et des villes, d'enregistrer des sons et des voix. Le cinéma de François Reichenbach est un cinéma sans frontières. Il réalise des œuvres différentes qui font partie de la Nouvelle Vague par sa liberté et son audace, mais qui s’approchent aussi de celles de Jean Rouch par sa vérité. François Reichenbach est né en 1921, à Neuilly-sur-Seine dans une famille extrêmement riche composée d'industriels et d'hommes d'affaires. Son père Bernard est un homme d'affaires florissant et sa mère Germaine a une passion pour la musique; c’est elle qui la transmet au petit François. Son grand-père maternel Gaston Monteux est un richissime industriel: il est l’un des premiers à acheter des toiles de Chagall, Braque, Picasso, Soutine, Utrillo et Modigliani. Dans ses mémoires François Reichenbach raconte: «À l’âge de cinq ans j’étais terrorisé par tous ses visages dans les tableaux. Et je devins faussaire. J’ajoutais des moustaches et des poils aux nus de Modigliani. Ce canular prend une autre dimension quand l’on sait que j’ai fait un film avec Orson Welles sur le faussaire Elmyr de Hory en 1973». Il est le neveu du collectionneur de manuscrits et de livres Jacques Guérin et le cousin du producteur de cinéma Pierre Braunberger; celui-ci l'encouragea à faire du cinéma. Durant la Seconde Guerre mondiale, François Reichenbach se rend à Genève. Bien que né en France, il possède également la nationalité suisse car son grand-père paternel, Arnold Reichenbach, est un riche industriel suisse travaillant dans la broderie de Saint-Gall. Il étudie la musique au Conservatoire de musique de Genève, où il rencontre le cinéaste Gérard Oury. Après la Libération, il écrit des chansons, notamment pour Édith Piaf et Marie Dubas. Puis, se souvenant de l’immense collection de tableaux de son enfance, il part pour les États-Unis avec une carte d’émigré pour vendre des tableaux. Il débute à New York comme conseiller auprès de musées américains pour l'achat d'œuvres d'art en Europe, puis il vend des toiles de maître. Il passe plusieurs années aux États-Unis. Sur son lit de mort, François Reichenbach confie à Danièle Thompson sa volonté d'être inhumé à Limoges où il a passé ses vacances dans sa jeunesse. Devant les protestations de la scénariste, faisant valoir qu'il ne serait pas commode de lui rendre visite, le cinéaste a répondu «Ceux qui m'aiment prendront le train». ... Source: Article "François Reichenbach" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Récompenses

Malheureusement, François Reichenbach n'a gagné aucun prix, ni même été sélectionné dans aucun grands festivals.