Élodie Bouchez

  • actrice

 

  • Naissance : 5 avril 1973 à Montreuil (France)
  • 51 ans

Élodie Bouchez, née le 5 avril 1973 à Montreuil, est une actrice française. Élodie Bouchez débute au cinéma dans Stan the Flasher, film de Serge Gainsbourg qui sort en 1989, mais c'est surtout sa prestation dans Les Roseaux sauvages en 1994 qui lui...

Élodie Bouchez, née le 5 avril 1973 à Montreuil, est une actrice française.

Élodie Bouchez débute au cinéma dans Stan the Flasher, film de Serge Gainsbourg qui sort en 1989, mais c'est surtout sa prestation dans Les Roseaux sauvages en 1994 qui lui vaut une reconnaissance, notamment en obtenant un César dans la catégorie de l'espoir féminin. En 1998, c'est La Vie rêvée des anges qui la consacre comme meilleure actrice au Festival de Cannes puis aux Césars et aux Prix du cinéma européen (partageant les récompenses de Cannes et du cinéma européen avec Natacha Régnier, sa partenaire dans le film).

En 2005, Élodie Bouchez entame une carrière aux États-Unis en rejoignant le casting de la cinquième saison de la série Alias dans laquelle Jennifer Garner et Michael Vartan incarnent les rôles principaux d'agents secrets. Elle y joue Renée Rienne, une criminelle poursuivie par les polices du monde entier. Le premier épisode de cette nouvelle saison a été diffusé le 29 septembre 2005 sur ABC et le 8 février 2007 en France sur la chaîne M6. Mais l'actrice voit son personnage écarté à la moitié de la saison, au profit d'un autre personnage féminin, interprété par Amy Acker, et mieux reçu par la critique et le public.

Elle joue aussi dans deux épisodes des saisons 3 et 4 de la série The L Word, où elle tient un rôle secondaire, celui de Claude Mondrian, la maîtresse de Jenny Schecter au moment où celle-ci atteint la consécration littéraire et voit revenir son premier amour lesbien, Marina. Ces expériences à la télévision américaine resteront isolées, l'actrice revenant ensuite vers des projets français. En 2007, elle suit Michaël Youn dans sa première expérience dramatique, Héros, de Bruno Merle, et tient un rôle secondaire dans le drame Après lui, de Gaël Morel, porté par Catherine Deneuve. Elle fait également partie du casting quatre étoiles réuni pour le drame Ma Place au soleil, d'Eric de Montalier. L'année 2008 l'amène vers un cinéma plus léger : elle évolue dans la comédie Tel père telle fille, avec Vincent Elbaz en tête d'affiche ; puis elle participe à l'expérimental Seuls two, du duo comique Eric et Ramzy. En 2010, elle évolue dans le drame The Imperialists Are Still Alive, de Zeina Durra, et suit de nouveau une comique en incursion dramatique, Marina Foïs à contre-emploi pour la romance Happy Few, écrite et réalisée par Antony Cordier.

Il faut attendre 2013 pour la revoir au cinéma : elle tient le seul rôle féminin principal de la comédie populaire La Grande Boucle, de Laurent Tuel, puis fait partie du casting de la comédie dramatique Juliette, de Pierre Godeau. En 2014, elle est dirigée par Laëtitia Masson pour GHB, dont elle joue le rôle principal. Et les années suivantes, elle retrouve un humour décalé : en 2015 pour Réalité, de Quentin Dupieux, et en 2016, pour la première réalisation en solo de Ramzy Bedia, Hibou. Lors du Festival de Cannes 2017, elle est membre du jury de la Caméra d'or, sous la présidence de la comédienne française Sandrine Kiberlain.

En 2018, elle est membre du jury du 32e Festival du film de Cabourg, présidé par André Téchiné. La même année, elle tient plusieurs rôles : des petits rôles dans deux projets : tout d'abord la comédie dramatique Gaspard va au mariage, d'Antony Cordier, où elle prête ses traits à la mère décédée du héros, apparaissant dans les flashbacks ; puis la comédie parodique Guy, d'Alex Lutz, où elle apparaît dans des images d'archives : elle incarne la version jeune d'une protagoniste, une chanteuse de variétés des années 1970. Enfin, elle défend un personnage plus développé, le drame indépendant Pupille, de Jeanne Herry.

Récompenses

Malheureusement, Élodie Bouchez n'a gagné aucun prix, ni même été sélectionné dans aucun grands festivals.