Arnold Schwarzenegger (78 ans) - Personnalités

Arnold Schwarzenegger

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Filmographie 17 films

Biographie

Né le 30 juillet 1947 à Thal, un petit village en Autriche, Arnold Alois Schwarzenegger est un culturiste, acteur, producteur, homme politique et homme d'affaires américain d’origine autrichienne. Oui, tout ça à la fois. Et s’il est aujourd’hui une figure planétaire, ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’un parcours hors norme, marqué par une ambition quasi inépuisable, un sens du timing redoutable… et une certaine capacité à prononcer "I’ll be back" avec un charisme implacable.

Le culturiste venu d’Autriche qui a conquis l’Amérique

Le jeune Arnold Schwarzenegger grandit dans une Autriche d’après-guerre, dans une famille modeste. Très tôt, il se passionne pour le culturisme, discipline qu’il pratique avec une rigueur militaire. À 20 ans, il devient le plus jeune Mr. Univers de l’histoire, un titre qu’il remportera plusieurs fois par la suite, tout comme Mr. Olympia, qu’il gagnera sept fois.

Son physique hors norme, sculpté comme une statue grecque version stéroïdes, attire l’attention… mais Arnold a déjà la tête ailleurs : Hollywood. En 1968, il déménage aux États-Unis, avec un anglais plus musclé que fluide, et le rêve de percer sur grand écran.

Premiers pas au cinéma : un colosse face au doute

Les débuts sont, disons, laborieux. Son premier rôle majeur dans Hercules in New York (1970) frôle la parodie involontaire. Mais Arnold Schwarzenegger persévère. Il obtient un Golden Globe pour Stay Hungry (1976), mais c’est en 1982, avec Conan le Barbare, qu’il impose enfin sa carrure… et son nom à rallonge, que les studios voulaient au départ raccourcir.

Mais le véritable décollage a lieu en 1984, avec The Terminator de James Cameron. Avec seulement 58 mots de dialogue, il devient une icône du cinéma d’action, incarnant un robot tueur inoubliable. Ironie du sort : on lui propose d’abord le rôle du héros Kyle Reese. Il préfère jouer le méchant. Bonne intuition.

Arnold Schwarzenegger, roi des années 80 et 90

Pendant les deux décennies suivantes, Arnold Schwarzenegger enchaîne les films d’action à succès, souvent calibrés sur mesure : Commando, Predator, Total Recall, True Lies, Eraser… À chaque fois, une formule gagnante : muscles, punchlines, explosions, et toujours une touche d’humour involontaire ou assumée.

Mais ce serait injuste de le réduire à ses seuls gros bras. Avec Jumeaux, Un flic à la maternelle ou Last Action Hero, il montre qu’il peut se moquer de son image et jouer la carte de la comédie familiale, souvent avec un second degré rafraîchissant.

Il devient l’une des plus grandes stars hollywoodiennes, rivalisant avec Sylvester Stallone, son éternel complice/compétiteur, et négociant des cachets astronomiques. À cette époque, il symbolise à lui seul l’Amérique des années 80 : triomphante, massive, sûre d’elle.

Une parenthèse politique : le "Governator" de Californie

En 2003, nouveau virage inattendu : Arnold Schwarzenegger entre en politique. Il se présente au poste de gouverneur de Californie, lors d’une élection exceptionnelle (le célèbre "recall"). Et il gagne. L’ancien bodybuilder devient ainsi le 38e gouverneur de l’État, réélu en 2006, et reste en poste jusqu’en 2011.

S’il n’a pas révolutionné la politique américaine, son mandat est marqué par un pragmatisme assez inattendu, notamment sur les questions environnementales. Il reste modérément républicain, et séduit parfois l’électorat démocrate, en prônant une gouvernance centriste, voire écologiste. Bref, il ne gouverne pas à coups de shotgun, et c’est probablement une bonne chose.

Un retour au cinéma et une image toujours mythique

Après son mandat, Arnold Schwarzenegger revient au cinéma, avec plus ou moins de succès. Il participe à la saga Expendables, relance le personnage du Terminator dans plusieurs suites, et continue à faire des apparitions qui reposent autant sur la nostalgie que sur sa présence unique.

Il joue aussi la carte de l’introspection, dans des documentaires (Arnold sur Netflix), des projets plus personnels, et même un peu d’autodérision. Car oui, avec le temps, le public ne le suit plus uniquement pour ses muscles, mais pour ce qu’il incarne : la persévérance, la réussite à l’américaine, et une capacité à se réinventer sans renier ce qu’il a été.

Arnold Schwarzenegger : plus qu’un acteur, un symbole culturel

Peu de personnalités peuvent se vanter d’avoir été champion du monde, star hollywoodienne, gouverneur, et de continuer à être inspirantes dans l’espace public, sans jamais vraiment disparaître. Arnold Schwarzenegger, c’est une trajectoire improbable devenue emblématique.

Il n’a jamais été l’acteur le plus nuancé, ni le politicien le plus subtil. Mais il a été, et reste, une force de la nature au service d’un récit : celui d’un jeune Autrichien qui ne parlait pas anglais, et qui a conquis les États-Unis à la force du poignet, au sens presque littéral.

Filmographie

17 sur 17 films

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