Andrew Garfield
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Détails
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Filmographie | 21 films |
Biographie
Andrew Russell Garfield est né le 20 août 1983 à Los Angeles, en Californie (États-Unis), mais il grandit à Epsom, dans le Surrey, au Royaume-Uni.
Il possède la double nationalité britannique et américaine, ce qui reflète assez bien son identité artistique : entre intensité hollywoodienne et retenue britannique. Avec son allure nerveuse, ses grands yeux expressifs et une émotion toujours prête à surgir sous la surface, Andrew Garfield s’est imposé comme l’un des comédiens les plus sensibles et les plus sincères de sa génération.
Une formation exigeante au théâtre, entre Londres et les planches
Formé à la Central School of Speech and Drama à Londres, Andrew Garfield fait ses premières armes sur scène. Très vite, il se distingue dans des productions théâtrales, notamment au National Theatre et au Royal Exchange, où il reçoit le prix du meilleur espoir pour sa prestation dans Kes.
Son jeu est déjà marqué par une précision émotionnelle rare, une capacité à rendre visibles les fêlures d’un personnage, même dans le silence. Cette école du théâtre britannique lui donne un socle solide, où la vérité de l’émotion passe avant le style ou la célébrité.
Les débuts à l’écran : une ascension rapide et remarquée
Andrew Garfield commence à se faire connaître du grand public à la télévision britannique, dans des séries comme Sugar Rush ou Red Riding. Mais c’est en 2007, dans le film Boy A de John Crowley, qu’il livre une première performance magistrale : celle d’un jeune homme libéré de prison après avoir commis un meurtre dans son enfance. Le rôle lui vaut le BAFTA du meilleur acteur, et attire immédiatement l’attention de l’industrie internationale.
Il enchaîne alors avec The Imaginarium of Doctor Parnassus, Lions for Lambs et surtout The Social Network (2010), où il incarne Eduardo Saverin, cofondateur de Facebook trahi par Mark Zuckerberg. Sa prestation, à la fois vulnérable et déchirante, marque une génération de spectateurs et lui vaut une nomination aux Golden Globes.
Le Spider-Man « humain » : entre super-héros et introspection
En 2012, Andrew Garfield endosse le costume de Peter Parker dans The Amazing Spider-Man de Marc Webb. Il reprend le flambeau de Tobey Maguire avec une approche plus réaliste, plus introvertie, et un jeu plus romantique, plus nerveux. Son duo avec Emma Stone, à la fois à l’écran et dans la vie, contribue au succès du film, qui trouve un public fidèle malgré un accueil critique parfois partagé.
Il incarne à deux reprises le célèbre super-héros, mais refuse de s’installer dans une routine commerciale. Après The Amazing Spider-Man 2, il se détourne des blockbusters pour se recentrer sur des rôles plus profonds.
Un retour vers un cinéma d’auteur : foi, doute et silence
Après l’épisode Marvel, Andrew Garfield choisit des projets marqués par la quête spirituelle et la complexité humaine. En 2016, il livre deux prestations radicalement différentes mais complémentaires : dans Hacksaw Ridge de Mel Gibson, il joue un objecteur de conscience devenu héros de guerre — un rôle qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur.
La même année, il tourne Silence de Martin Scorsese, où il incarne un missionnaire jésuite confronté à la perte de foi dans le Japon du XVIIe siècle. Le film est austère, contemplatif, et Garfield s’y livre corps et âme, dans une performance marquée par le doute, la ferveur, l’abandon.
Il continue à surprendre dans Under the Silver Lake (2018), ovni cinématographique signé David Robert Mitchell, puis dans Tick, Tick... Boom! (2021), biopic musical de Jonathan Larson, pour lequel il chante, danse, et révèle un sens du rythme et de l’émotion musicale inattendu. Il reçoit pour ce rôle une seconde nomination aux Oscars et une acclamation unanime.
Une personnalité authentique, entre engagement et introspection
En dehors des plateaux, Andrew Garfield cultive une image sobre, intellectuelle, souvent introspective. Il parle librement de ses doutes, de sa foi, de sa spiritualité, sans jamais chercher à construire un personnage public lisse. Il évoque régulièrement le deuil de sa mère, la pression médiatique, son besoin de se retirer pour mieux revenir.
Engagé, mais sans posture militante, il soutient la diversité au cinéma, défend les droits LGBTQ+ (notamment via son rôle dans Angels in America, pour lequel il reçoit un Tony Award), et choisit souvent des projets porteurs de sens plus que de prestige.
Filmographie
21 sur 21 films