Alain Decaux

  • scénariste

 

  • Naissance : 23 juillet 1925
  • Décès : 27 mars 2016
  • 90 ans

Né le 23 juillet 1925, à Lille. Études à Lille au lycée Faidherbe, puis à Paris au lycée Janson-de-Sailly. Faculté de droit de Paris. Cours d’histoire suivis à la Sorbonne, pour son plaisir, sans le moindre souci d’obtenir un diplôme. Publie ses premiers articles d’histoire à...

Né le 23 juillet 1925, à Lille. Études à Lille au lycée Faidherbe, puis à Paris au lycée Janson-de-Sailly. Faculté de droit de Paris. Cours d’histoire suivis à la Sorbonne, pour son plaisir, sans le moindre souci d’obtenir un diplôme. Publie ses premiers articles d’histoire à partir de 1946. Son premier livre, Louis XVII retrouvé, en 1947. Couronné par l’Académie française, à vingt-cinq ans, pour son second ouvrage Letizia. Attiré très tôt par l’audiovisuel, crée à la Radiodiffusion française, en 1951 (avec André Castelot et Jean-Claude Colin-Simard, puis Jean-François Chiappe), La Tribune de l’Histoire, émission hebdomadaire qui sera diffusée sans interruption jusqu’en 1997. En 1957, crée (avec Stellio Lorenzi et André Castelot) La caméra explore le temps à la Télévision française. Cette émission se poursuivra jusqu’en 1966. De 1969 à 1988, donne, sur la deuxième chaîne de télévision, puis sur Antenne 2, puis sur TF1, Alain Decaux raconte, émission devenue Alain Decaux face à l’Histoire où, chaque mois, seul à l’image pendant une heure, il traite d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire. Parallèlement, il poursuit la publication de ses ouvrages. Il fait représenter plusieurs pièces de théâtre et collabore à des films ainsi qu’à des disques – toujours sur des thèmes historiques. Il est le premier président, élu au titre de la télévision, de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. De juin 1988 à mai 1991, il est ministre délégué, chargé de la Francophonie. De 1991 à 2000, il préside l’Association française d’action artistique. De 1998 à 2009, il préside le Collège des conservateurs du domaine de Chantilly. Élu à l’Académie française, le 15 février 1979, au fauteuil de Jean Guéhenno (9e fauteuil).

Récompenses

Malheureusement, Alain Decaux n'a gagné aucun prix, ni même été sélectionné dans aucun grands festivals.