Marc Porel

  • acteur

 

  • Naissance : 3 janvier 1949
  • Décès : 15 août 1983
  • 34 ans
  • 2 films

Marc Marrier de Lagatinerie, dit Marc Porel, est un acteur français né le 3 janvier 1949 à Lausanne et mort le 15 août 1983 à Casablanca. Marc Porel est le fils du comédien Gérard Landry (1912-1999), acteur ayant tourné dans plus de cent films, dont La Bête humaine (1938) de Jean Renoir et...

Marc Marrier de Lagatinerie, dit Marc Porel, est un acteur français né le 3 janvier 1949 à Lausanne et mort le 15 août 1983 à Casablanca. Marc Porel est le fils du comédien Gérard Landry (1912-1999), acteur ayant tourné dans plus de cent films, dont La Bête humaine (1938) de Jean Renoir et Trapèze (1956) de Carol Reed, et de la comédienne Jacqueline Porel (1918-2012). Par sa mère, il est l'arrière-petit-fils de la comédienne Réjane. Marc Porel a deux demi-frères, nés alors que sa mère était mariée à l'acteur François Périer : le photographe Jean-Marie Périer (en fait, fils biologique du chanteur Henri Salvador) et l'assistant metteur en scène Jean-Pierre Périer (1943-1966), ainsi qu'une demi-sœur, la journaliste Anne-Marie Périer, troisième épouse de Michel Sardou. Remarqué par Jean-Claude Brialy, il fait, à 18 ans, ses débuts d'acteur dans le film de Costa-Gavras : Un homme de trop. On le voit ensuite aux côtés de Jean Gabin (dans Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil et La Horse de Pierre Granier-Deferre) et d'Alain Delon (Le Clan des Siciliens, Les Grands Fusils). Au tout début des années 1970, il joue les premiers rôles dans deux films français : Les Aveux les plus doux d'Édouard Molinaro et Un peu de soleil dans l'eau froide de Jacques Deray. Mais ces films ne reçoivent qu'un accueil mitigé de la critique et du public. Marc Porel savait très bien parler l'Italien, langue qu'il avait découvert au collège, et qu'il maîtrisera parfaitement par la suite, de sorte que son beau-père François Périer parlera de lui à des amis Italiens, dont des producteurs, et des réalisateurs. Il accepte alors des propositions de films en Italie, notamment celles de Luchino Visconti pour qui il tourne dans : Ludwig ou le Crépuscule des dieux (rôle de Richard Hornig, écuyer, amant et homme de confiance du roi Louis II de Bavière), puis dans : L'Innocent (rôle de l'écrivain Filippo d'Arborio), le tout dernier long métrage du maître italien. Dans la version intégrale de Ludwig (d'une durée de 4 h 42 min), le rôle de Richard Hornig est plus étoffé et inclut une scène intime avec le roi. Durant cette période, l'acteur est aussi à l'affiche d'œuvres de moindre valeur, desquelles n'émergent que La Longue Nuit de l'exorcisme (Don't Torture a Duckling) de Lucio Fulci (un des maîtres du giallo, sorte de polar italien, genre alors à son apogée dans la Péninsule), Virilità de Paolo Cavara qui connut un grand succès commercial et Caresses bourgeoises d'Eriprando Visconti (neveu de Luchino Visconti). Dans ce drame intimiste avec Claude Jade où il tient le rôle principal masculin, Marc Porel livre peut-être sa meilleure interprétation. Cette année-là (1977), il épouse l'actrice italienne Barbara Magnolfi, avec laquelle il avait joué dans Milano difendersi o morire, Difficile morire et La sorella di Ursula, films qui n'ont pas laissé un grand souvenir. Et alors qu'une brillante carrière de « jeune premier » lui semblait initialement promise, l'acteur ne tourne bientôt quasiment plus que des films italiens de série B. Peut-être faut-il en chercher la raison dans le fait que, durablement ébranlé par la mort prématurée, en 1966, de son demi-frère Jean-Pierre, il se soit laissé aller à la consommation de substances toxiques, avec des répercussions sur sa santé mentale, sa vie professionnelle et finalement son existence même. Il meurt à 34 ans, d'une méningite liée à son addiction à la drogue.

Filmographie

Année Film Durée
1973 Big Guns - Les Grands Fusils

Durée : 1h47

Tony Arzenta, ex-tueur de la mafia, veut se retirer. Mais l'organisation, qui n'accepte pas sa démission, tente de le supprimer et tue, par erreur, sa femme et son enfant. Tony décide de se venger....

  • dans le rôle de Domenico maggio
1h47
1973 Ludwig ou le Crépuscule des dieux

Durée : 3h58

Évocation du règne de Louis II de Bavière, protecteur des arts, et en particulier de Richard Wagner qui dut son salut et la possibilité de réaliser ses plus belles œuvres grâce à ce monarque......

  • dans le rôle de Richard hornig
3h58
2 films soit 5 heures et 45 minutes de visionnage non-stop