Bo Widerberg
- réalisateur
- producteur
- scénariste
- Naissance : 8 juin 1930 à Malmö (Suède)
- Décès : 1 mai 1997
- 66 ans
- 5 films
Bo Widerberg, né le 8 juin 1930 à Malmö et mort le 1er mai 1997 à Ängelholm, est un réalisateur, scénariste, monteur, acteur, écrivain, directeur de la photographie et producteur de cinéma suédois. Après avoir quitté le...
Bo Widerberg, né le 8 juin 1930 à Malmö et mort le 1er mai 1997 à Ängelholm, est un réalisateur, scénariste, monteur, acteur, écrivain, directeur de la photographie et producteur de cinéma suédois.
Après avoir quitté le collège et cumulé de nombreux petits boulots, il devient critique ; il tient une chronique dans le journal de Stockholm, Expressen. Malgré une formation assez courte, il est très intéressé par l'art que ce soit la littérature, le cinéma ou la musique. À la suite d'un concours organisé par une maison d'édition suédoise dont il remporte le deuxième prix, il devient écrivain et publie plusieurs romans et recueils de nouvelles. Cette carrière de journaliste et d'écrivain dura 10 ans.
Fasciné par les réalisateurs français Jacques Demy et François Truffaut et bouleversé par le film de John Cassavetes, Shadows, il s'intéresse alors de plus en plus au cinéma. Le cinéma suédois de l'époque lui paraît en comparaison plus rigide et moins moderne et même si Ingmar Bergman était déjà reconnu, il trouvait son cinéma bourgeois et très préoccupé par la religion. La vie quotidienne et la réalité des temps modernes deviendront la principale inspiration du cinéma de Bo Widerberg.
Bo Widerberg appartient à une génération de réalisateurs suédois (Mai Zetterling, Vilgot Sjöman, Jan Troell) offrant une alternative au cinéma d'Ingmar Bergman. « C'est d'ailleurs en s'inspirant des procédés de production de la Nouvelle Vague française qu'il cherche à libérer le film suédois techniquement et stylistiquement : ses premiers films vont jouer, parfois avec bonheur, sur une part d'improvisation. »
Son premier long-métrage, Le Péché suédois, le lance internationalement à la seconde édition de la Semaine de la Critique, durant le Festival de Cannes 1963.
Il ancre ses meilleurs films dans une réalité sociale empreinte d'authenticité historique et de passion romantique : Elvira Madigan, prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1967 ; Ådalen '31, lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes 1969, et Joe Hill qui remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes 1971.
Trois de ses films ont été nommés à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère : Le Quartier du corbeau (1963), Ådalen '31 (1969) et La Beauté des choses (1995).
Filmographie
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